L'Irak n'est pas une plate-forme pour lancer une agression contre les autres pays

7:41 - February 07, 2019
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Le grand chef religieux irakien, Grand Ayatollah Ali al Sistani a vivement critiqué la dernière déclaration du président américain Donald Trump selon laquelle les forces américaines doivent rester en Irak afin que Washington puisse surveiller de près l'Iran voisin.
Lors d'une réunion avec la représentante spéciale pour l'Irak et chef de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (MANUI), Jeanine Hennis-Plasschaer, dans la ville sainte de Najaf mercredi, l'ayatollah Sistani a déclaré que l'Irak refuse de servir de tremplin contre tout autre pays.
 
Il a noté que l'Irak aspirait à avoir de bonnes relations équilibrées avec tous les pays voisins, sans ingérence dans leurs affaires intérieures.
 
Ces propos ont été prononcés un jour après que le Premier ministre irakien Adil Abdul-Mahdi eut fermement condamné les propos de Trump, soulignant que son pays n'accepterait pas d'être utilisé pour des actes d'agression contre d'autres pays.
 
Lundi, le président irakien Barham Salih a riposté contre le président américain, affirmant que "la constitution irakienne refuse l'utilisation de l'Irak comme base pour frapper ou attaquer un pays voisin".
 
Il a ajouté que Trump n'avait pas demandé la permission à l'Irak d'autoriser les troupes américaines en poste à "surveiller l'Iran".
 
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision CBS dimanche, Trump a souligné l’importance d’une base militaire en Irak, affirmant qu’elle était cruciale pour la surveillance des activités de l’Iran.
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