Cette réunion s’est tenue en présence de l’Ambassadeur de Palestine à Téhéran, de Mohammed Mustafa Johayer, premier ambassadeur adjoint palestinien à Téhéran, de Hussain Cheikh-al-Islam, conseiller international au Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques, de Seyed Mohammad Javad Shushtari, président de l'Association coranique universitaire et directeur général de  l’Agence iranienne de presse coranique (Iqna), et de responsables médiatiques. 

 

Salah al-Zawawi, ambassadeur de Palestine à Téhéran, a déclaré que « le Deal du siècle » faisait partie intégrante du grand projet économique israélien et que tous les groupes palestiniens s’opposaient à ce plan.

 

« Parler de paix et de compromis, dans le cadre du Deal du siècle, est une illusion et n'a aucune valeur pour nous. Le peuple palestinien s'opposera à cette accord et les Palestiniens résisteront jusqu’à la destruction d'Israël. Les efforts des Américains ne profitent qu'à Israël, un régime doté d'armes, d'une économie mondiale, de médias et de nombreuses installations dans le monde, et dont les Etats-Unis sont les principaux sponsors.  Le projet « de paix » américano-israélien est en cours alors que la construction des colonies israéliennes se poursuit », a-t-il dit.

 

Hussein Cheikh-al-Islam, ancien conseiller du ministre iranien des Affaires étrangères, a expliqué pourquoi Israël avait été créé et déclaré : "En 1987, le premier puit de pétrole de Pennsylvanie aux États-Unis, a été exploité, et après 40 ans, les industriels américains ont compris à quel point le pétrole était important dans le monde. La proposition d’un « grand Israël, du Nil à l’Euphrate » a été présentée à la conférence de Bâle en Suisse, pour dominer les réserves mondiales de pétrole dans la région. Lord Balfour, 20 ans après le congrès sioniste de Bâle, a annoncé en 1917, la création d’un État juif du Nil à l’Euphrate, et en 1947, a annoncé la fin du mandat britannique en Palestine, pour assurer la domination sur les ressources pétrolières ».