Le Comité des affaires publiques israélo-américain est l’un des plus grands groupes de pression aux États-Unis et le plus éminent dans la défense d’Israël, dépensant d’énormes sommes d’argent pour convaincre les politiciens de soutenir l’État d’occupation.

Stefanos Kasselakis prévoyait de présenter les positions de son parti sur la question Israël-Palestine lors de la réunion, mais il l’a annulée suite aux derniers développements au Moyen-Orient et au « refus d’Israël de chercher une désescalade des tensions », a rapporté le quotidien Avgi citant des sources de Syriza. « Tous les acteurs régionaux doivent faire preuve de la retenue requise en ce qui concerne la légitimité internationale et dans les efforts de médiation des acteurs internationaux« , ont-ils ajouté.

En février, la coalition Syriza a condamné les attaques israéliennes sur la ville de Rafah dans la bande de Gaza et a déclaré son soutien au peuple palestinien. Elle a également appelé à un cessez-le-feu et à mettre fin à la crise humanitaire.

Malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat, Israël persiste dans sa campagne militaire implacable dans la bande de Gaza. L’offensive en cours a entraîné un bilan humain dévastateur, avec plus de 33 800 Palestiniens tués et plus de 76 500 blessés depuis octobre dernier. Le blocus imposé à l’enclave a aggravé la crise, poussant une grande partie de la population au bord de la famine, selon des sources palestiniennes et de l’ONU.